1 juillet 2021
C'est le nouveau projet de cette année, le GR738 en totale autonomie. Je pars avec une amie, Céline.
C'est un GR assez récent qui parcours le massif de Belledonne. Il se trouve en Savoie (73) et en Isère (38) d'où son nom.
Nous avons prévu de le parcourir en 7 jours. À l'origine, c'est ce que j'avais prévu mais en dormant dans des refuges.
Départ en début juillet pour ne plus trouver de neige. Nous verrons qu'il en restera beaucoup et nous aurons pas mal de pluie également.
Il y a des gares pour le point de départ (Aiguebelle) et d'arrivée (Vizille) Ce qui le rend très accessible.
Mon sac fait 9,25 kg avec 7 jours d'autonomie (3,5 kg de lyophilisé) J'ai emporté un sac de couchage plus chaud, donc plus lourd, mais un sac à dos plus léger.
Il ne manque qu'un litre d'eau, donc un sac de 10,25 kg au début qui s'allégera au fil des jours.
Vu tous les points d'eau je n'ai prévu qu'un litre d'eau ainsi qu'une poche avec filtre. Que nous remplirons avant l'arrêt au bivouac.
Nous arrivons à Aiguebelle vers midi, donc départ pour une première petite étape. Pour s'habituer aux sacs et aux pentes raides.
Premier bivouac vers le Pontet, endroit très agréable, mais humide.
La seconde journée nous allons jusqu'au refuge non gardé de la Pérrière. Comme il y a peu de monde, nous décidons de dormir dans le refuge.
La troisième journée est très humide. En fin d'après-midi, arrêt et montage en catastrophe de la tente avant un gros orage.
Une heure dans la tente avant une accalmie et possibilité de se restaurer. Nous sommes dans la forêt domaniale de Saint Hugon.
La quatrième journée, avec encore de la pluie, nous amène au chalet non gardé et vide Hippolyte Chassande-Baroz.
La première chose que nous faisons est d'allumer le poêle et de couper du bois. Ensuite nous mettons à sécher toutes nos affaires.
Ensuite la toilette et le repas.
Le cinquième jour nous montons au lac des Sept Laux. Très grosse montée et nous sommes content de trouver un emplacement au milieu de ce décor minéral.
Petite baignade dans le lac avec une eau d'environ 6°C.
Le lendemain nous attend la plus difficile journée. Le col de la vache est complètement enneigé, mais nous décidons de le franchir sans équipement particulier.
S'ensuivra des glissades de plusieurs dizaines de mètres sur le dos. Heureusement sans dommage.
Nous arrivons au refuge Jean Collet où nous plantons nos tentes et mangeons avant la pluie. Pluie torrentielle qui ne nous quittera pas de toute la nuit.
Impossible de sortir pour les toilettes. Et évidemment l'eau arrive dans les tentes.
Le lendemain, nous décidons d'écourter et de rejoindre une gare à une journée de marche. La météo des deux prochains jours restant pluvieuse.
Nous aurons marché 6 jours au lieu de nos 7 jours prévus. La pluie aura eu raison de nous, mais nous sommes ravi d'avoir testé ces conditions difficiles.
Dès rentré à Marseille, de nouveaux projets pour l'été prochain en bivouac.